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Pays-Bas : une liste choc de 425 000 collaborateurs nazis dévoilée

  • Photo du rédacteur: Florent DEPOILLY
    Florent DEPOILLY
  • 6 avr.
  • 2 min de lecture
Pays-Bas : une liste choc de 425 000 collaborateurs nazis dévoilée

Contexte


  • Une liste historique : Une liste de 425 000 noms de personnes ayant collaboré avec les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale a été mise en ligne aux Pays-Bas. Elle est basée sur les archives nationales rendues accessibles suite à l’expiration d’une loi en 2024 qui limitait leur consultation.


  • Réactions : Cette divulgation suscite une forte émotion parmi les Néerlandais, qui découvrent parfois que des membres de leur famille ont été impliqués.


Les Faits


  1. Accès à l’histoire :


    • La mise en ligne des noms vise à permettre au public de mieux comprendre une partie sombre de l’histoire néerlandaise.


    • Les dossiers concernent des enquêtes menées après la libération des Pays-Bas en mai 1945, notamment pour des accusations de trahison.


  2. Les chiffres clés :


    • Parmi les 425 000 personnes mentionnées, 66 000 ont été poursuivies en justice, et beaucoup ont été emprisonnées.


    • Les dossiers sont consultables physiquement aux archives de La Haye, mais leur numérisation complète reste interdite pour des raisons de confidentialité.


  3. Un débat sensible :


    • Certains descendants de collaborateurs craignent les conséquences de cette divulgation, notamment l’impact sur les familles et les interprétations erronées.


    • Des organisations appellent à restreindre l’accès aux archives pour éviter des traumatismes, notamment pour les personnes âgées ou les descendants non informés de ce passé.


Tensions autour de cette publication


  1. Éducation et mémoire :


    • Les défenseurs de la transparence estiment que cette publication est essentielle pour éduquer les nouvelles générations sur les drames de la collaboration.


    • Des écrivains et chercheurs, comme Stéphanie Biesheuvel, qui a écrit sur le passé de sa famille, soutiennent cette initiative.


  2. Risque de stigmatisation :


    • Certains estiment que publier les noms sans contexte peut être dangereux, car tout le monde n’a pas été condamné ou accusé à juste titre.

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