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Un chef français perd la vie avant d’ouvrir son restaurant à Manhattan...

  • Photo du rédacteur: Florent DEPOILLY
    Florent DEPOILLY
  • 7 avr.
  • 2 min de lecture

Un chef français perd la vie avant d’ouvrir son restaurant à Manhattan...

L'histoire tragique de François-Tanguy Olivon


François-Tanguy Olivon, un chef cuisinier breton, avait tout investi pour réaliser son rêve : ouvrir un restaurant à Manhattan avec sa femme, Manon. Ce projet, baptisé Chez Fanfan, incarnait l’espoir d’un nouveau départ dans la Grosse Pomme. Malheureusement, quelques semaines avant l’ouverture prévue, François-Tanguy est décédé subitement lors de vacances en France. Cette disparition tragique a laissé sa famille dans une situation financière désespérée.


  • Un investissement colossal : Le couple avait versé 210.000 dollars, incluant un dépôt de garantie de 166.000 dollars et deux mois de loyer (47.500 dollars).


  • Un décès dramatique : François-Tanguy a été retrouvé sans vie dans l’Adour, dans des circonstances encore floues, après un appel d’urgence poignant à son épouse.


Un propriétaire inflexible


Suite à cette tragédie, Manon Olivon a informé le propriétaire du local commercial, Robert Moskowitz, de l’impossibilité de poursuivre le projet. Dans une lettre, elle a fait appel à sa compassion, demandant le remboursement partiel ou total de l’acompte. Cependant, la réponse a été catégorique et froide :


  • Le propriétaire a exigé que Manon signe une renonciation au bail pour éviter d’être tenue responsable des 10 années restantes du contrat, estimées à près de 3 millions de dollars.


  • En signant cet accord, Manon a définitivement perdu tout espoir de récupérer l’acompte.


Une famille en détresse


  • Des sacrifices financiers : Le couple avait vendu leur maison, leur voiture et leur ancien restaurant en Bretagne pour financer ce projet. Aujourd’hui, Manon Olivon se retrouve sans emploi, sans logement et seule avec ses deux jeunes enfants.


  • Un appel à la solidarité : Une cagnotte GoFundMe a été créée pour soutenir la famille, mais elle n’a récolté qu’environ 3.000 euros à ce jour.


Réflexion sur les droits des locataires commerciaux


Cette affaire soulève des questions sur les droits des locataires dans des situations de force majeure. Si la loi américaine encadre le droit des baux commerciaux, elle laisse peu de place à la flexibilité ou à l’humanité dans des cas exceptionnels. La rigidité des contrats de location à Manhattan reflète un système souvent impitoyable, même face à des drames personnels.

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