Une première au Royaume-Uni : un bébé né grâce à une greffe d’utérus !
- Florent DEPOILLY
- 8 avr.
- 2 min de lecture

Contexte : Une avancée médicale majeure
Le 27 février 2025, le Royaume-Uni a célébré sa première naissance après une greffe d’utérus. Grâce à cette prouesse médicale, une fillette nommée Amy Isabel est née en bonne santé à l’hôpital Queen Charlotte et Chelsea, à Londres.
Sa mère, Grace Davidson, 36 ans, avait reçu un utérus greffé de sa sœur aînée en 2023, une intervention qui a permis de concrétiser l’espoir d’une maternité malgré une maladie rare.
Une greffe d'utérus pour surmonter une maladie rare
Le syndrome de Mayer-Rokitansky-Küster-Hauser : Diagnostiqué à l’adolescence, il empêche Grace Davidson de développer un utérus tout en laissant ses ovaires fonctionnels. Cela rendait une grossesse impossible sans greffe. Ce syndrome affecte environ une femme sur 5.000.
Un don familial : L’utérus greffé provenait de sa sœur Amy Purdie, âgée de 42 ans et mère de deux enfants. La greffe a été réalisée par une équipe dirigée par Isabel Quiroga et le professeur Richard Smith.
Le parcours vers la maternité
Préparation à la greffe : Avant l’intervention, Grace et son mari Angus ont suivi un traitement de fertilité. Sept embryons ont été congelés pour une fécondation in vitro après la greffe.
Un succès médical : Quelques mois après l’implantation d’un embryon, Grace a mené une grossesse qui s’est achevée par une césarienne réussie.
Une histoire de famille et de générosité
Amy Isabel porte un prénom qui honore à la fois sa tante Amy, donneuse d’utérus, et Isabel Quiroga, la chirurgienne. Amy Purdie, la sœur de Grace, a décrit cette expérience comme « une joie absolue », soulignant qu’elle ne regrettait aucun instant de son geste altruiste.
Une avancée mondiale en médecine
Un contexte international : Plus de 100 greffes d’utérus ont été réalisées dans le monde, avec au moins 50 naissances associées. La première naissance réussie après une greffe a eu lieu en Suède en 2014.
Un espoir pour les femmes infertiles : Cette avancée ouvre de nouvelles perspectives pour les femmes souffrant d’anomalies utérines ou ayant subi des hystérectomies.
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